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Le cheminement d’un athlète : une entrevue avec Simon Bernier Lalonde, triathlète professionnel.
B2B2C est très fier de soutenir de jeunes athlètes de chez nous dans leur développement. C’est un volet important de notre engagement communautaire axé sur la santé via la pratique des sports.
C’est donc avec joie que nous aidons le triathlète professionnel Simon Bernier Lalonde de Rosemère. De passage à nos bureaux, après sa première course de l’année, Simon a accepté de répondre à nos questions. Nous étions curieux de comprendre davantage son cheminement et son parcours. Il a été très généreux avec nous et voici quelques-unes de ses réponses qui contiennent de belles leçons de vie qui se transposent bien dans un contexte d’affaires.
Simon, qu’as-tu appris durant ton parcours?
Tout d’abord, l’année dernière, c’était une de mes premières courses professionnelles. Auparavant, j’avais l’habitude de terminer mes courses environ cinq minutes avant tout le monde. Depuis que je suis au niveau professionnel, ce n’est plus le cas. En vélo, j’avais tendance à davantage suivre le rythme des autres cyclistes et de pousser un peu plus. Cela a fait en sorte que j’étais beaucoup plus fatigué durant les demi-marathons. Ces expériences m’ont permis d’apprendre que même si certains sont plus rapides que moi, je ne dois pas nécessairement faire de la même façon que les autres. Il faut y aller à sa vitesse , on ne peut pas sauter des étapes.En effet, les entreprises sont aussi un jour ou l’autre confrontées à se comparer entre elles, surtout dans un marché concurrentiel. Quelles leçons as-tu retenues?
Une de mes leçons a été que j’ai été plutôt contre-performant en me comparant aux autres lors de mes courses. Finalement, ce que j’avais gagné en vélo, je l’ai perdu beaucoup plus en course, donc au bout de ligne, j’ai été perdant. Tous les professionnels se comparent entre eux au moins une fois dans leur vie. C’est difficile de ne pas le faire, surtout dans un sport individuel, on veut tellement se dépasser. Chaque athlète est différent. Il y a toujours un sport où on est meilleur. Par exemple, certains triathlètes sont à la base des nageurs, moi ce n’est pas le cas. Si je ne suis pas capable de suivre les autres, ce n’est pas grave, car moi au vélo c’est différent.Déceler un problème n’est pas souvent évident. Quelles erreurs as-tu commises durant ton parcours?
La majorité de mes erreurs sont en termes de blessures durant mes entraînements. Par exemple, il y a deux ans, je ne me sentais pas bien sur mon vélo. J’ai uniquement modifié mon banc d’un millimètre et cela a faite en sorte que ça « l’a cassé toute la machine ». C’est dans ce type de situations où nous pouvons davantage nous blesser. C’est comme une machine de production. Si on modifie juste un peu le débit de production, nous pouvons briser la ligne de production au complet. Il faut arrêter de chercher le « fit parfait ». Rechercher la perfection sur toutes les composantes est impossible. Pour éviter les blessures, il faut bien connaître son corps, il faut être à l’affût. Par exemple, j’ai continué à courir sur une petite blessure qui s’est rapidement transformée en une pause de quatre mois d’entraînement. C’est à partir de là que j’ai appris à davantage m’écouter.Comment as-tu passé au travers durant les quatre mois de pause?
Je n’avais jamais vécu cela auparavant. Personne ne peut t’apprendre à vivre avec ça avant que ça t’arrive. C’est à ce moment-ci que j’ai appris à pouvoir différencier les douleurs. J’aime mieux perdre quelques jours que trois mois d’entraînement. Quand j’ai de nouvelles douleurs, c’est là qu’il vaut mieux s’arrêter. L’important c’est d’être bien diagnostiqué et de bien s’écouter.Est-ce que tu vas chercher de l’expérience pour t’aider à diagnostiquer tes blessures?
Oui, il est toujours plus facile de régler le problème avec l’aide de professionnels. Je vais aller voir mon équipe telle que mon massothérapeute et mon physiothérapeute. C’est sur qu’aujourd’hui, Internet est un bon outil, mais j’aime toujours mieux aller consulter des gens qui possèdent de l’expérience.Le triathlon possède plusieurs épreuves contrairement à d’autres sports. Est-ce que c’est le cumul de tes performances qui définit ton succès?
En effet, chaque épreuve a leur importance. Chaque sport est critique, il ne faut pas en négliger un. C’est sûr qu’il y a des facettes plus importantes que d’autres au triathlon. Par exemple, la natation représente uniquement le ⅛ de la course, tandis que le vélo représente le ⅝ de la course. C’est sûr que c’est plus avantageux d’être meilleur au vélo qu’à la natation. Par contre, c’est toujours mieux d’être complet que d’avoir de gros déficits dans un seul sport.Prochain rendez-vous
La prochaine course de Simon aura lieu au Mont-Tremblant pour le IRONMAN 70.3 ce 23 juin. Toute l’équipe de B2B2C est fière du parcours de Simon et lui souhaite bonne chance pour les prochaines années. Pour en connaître davantage sur Simon et ces prochaines courses, on vous invite à aller consulter sa page Facebook: Simon Bernier Lalonde Triathlète.Les initiatives B2B2C: soutenir les sports amateurs
Depuis plusieurs années, B2B2C s’implique activement dans divers sports amateurs, car nous croyons que le sport est un levier fort pour le développement de la santé dans notre communauté.Featured Post
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